Situation budgétaire à Bruxelles : update

Réunion de parti ce lundi 9 décembre pour aborder notamment la situation budgétaire à Bruxelles.

Cette semaine se votent les « 12ème provisoires ». En l’absence d’un nouveau gouvernement et donc d’un nouveau budget, les « 12ème provisoires » servent à garantir le financement des services bruxellois, sans autres depensesou politiques.

Ce qui doit être une formalité ne semble pas l’être aux yeux de la Cour des Comptes.

Les remarques de la Cour des comptes sont très inquiétantes : délais inacceptables, principes violés, augmentations injustifiées.

Ceci n’est pas ok pour nous. A 3 mois d’une nouvelle évaluation de la note de Bruxelles et avec le déficit le plus élevé des entités fédérées, il faut un budget qui respecte les prescrits de la Cour des Comptes.

Clémentine Barzin bataille en commission toute la semaine pour obtenir les explications ou amendements nécessaires.

Commerçants tenez bon

Je ne vous en avais jamais parlé mais après l’aventure horeca avec ma moitié, Julie Monchicourt (Tea Jolie), et les nombreux déboires qu’elle a connus, je n’avais pas voulu en rester là et m’étais associé à un de mes amis les plus proche pour reprendre un autre restaurant.

Cette fois-ci, c’est même un établissement dans ma commune, Watermael-Boitsfort.

Il s’appelle le Vieux Boitsfort.

Outre la volonté d’aider un ami et d’aimer entreprendre, je veux aussi garder les mains dans le cambouis pour comprendre au jour le jour comment une toute petite entreprise doit faire pour s’en sortir, s’épanouir et créer de l’emploi.

Comme politique, c’est bien de réfléchir dans un bureau mais c’est mieux de comprendre le terreau.

Qu’il soit fertile ou pas.

Deux ans plus tard, je vous écris depuis ma table préférée du restaurant, le coeur éclopé.

Deux ans plus tard, le Vieux Boitsfort ferme.

Demain midi sera le dernier service.

Comme avec Julie, les problèmes sont restés les mêmes.

Le personnel est difficile à trouver. Ce qui est incompréhensible pour moi dans une Région où le taux de chômage est si élevé.

Les charges sont trop élevées. Malgré des salles remplies chaque soir pratiquement, boucler les fins de mois reste difficile voire impossible pour la petite entreprise que nous sommes/étions.

Heureusement qu’on ne connaissait pas de problèmes de mobilité, de sécurité ou de propreté, sinon on aurait du fermer encore plus tôt.

Mais quand bien même, ce n’est pas normal.

Ce n’est pas normal que quelqu’un qui entreprend sur fonds propres, qui engage du personnel (2 à 3 ETP) et fait salle comble chaque jour ait pour horizon la fermeture plutôt que l’ouverture (d’autres restaurants).

Ce n’est pas normal.

Vous savez, en une semaine, j’ai présidé ma dernière séance plénière comme chef de groupe au parlement bruxellois (depuis 5 ans) et mon dernier conseil cpas (depuis 12 ans). Vendredi je prêterai serment comme bourgmestre et en parallèle je continuerai à tout faire pour tenter de former un gouvernement dans notre belle région, malgré les obstacles trop nombreux.

Ma vie bascule cette semaine.

Mais c’est cette fermeture qui m’accable. Je ne la comprends pas. C’est d’une injustice sans nom pour mon associé qui y a donné toute sa vie, avec son fils par ailleurs.

Ils ne méritaient pas ça.

Les nombreux autres indépendants dans le cas non plus.

La vie politique bruxelloise est plus que jamais compliquée et se complique chaque jour.

Mais ce genre d’événement malheureux me redonne l’énergie nécessaire pour continuer mon engagement et faire en sorte que les prochaines Julie ou les prochains Vieux Boitsfort puissent ne pas connaître le même sort.

Tenez bon, svp. On a besoin de vous. Bruxelles a besoin de vous. J’ai besoin de vous.

Merci pour tout.

Communiqué de presse concernant le retrait du PS des négociations

Depuis le 1er août et l’annonce d’un accord entre francophones, nous attendions la formation d’une coalition du côté néerlandophone.

Le 28 novembre, la formatrice flamande annonçait un accord pour une majorité néerlandophone, et nous pensions arriver au bout du tunnel.

Après 6 mois d’intenses tractations, la formatrice NL a pris sur elle, avec son parti, et propose une coalition Groen-NVA-VLD-Vooruit.

Le VLD, notre parti frère, a accepté de se « sacrifier » en prenant le poste de Commissaire.

Le CDV a toujours été très clair : pas de montée dans le gouvernement à l’attelage similaire du précédent (donc pas sans la NVA) et avec un rôle d’exécutif.

La notes tant décriée était une base de travail entre néerlandophones mais, comme expliquée par Elke Van den Brandt, les textes soumis à la négociation auraient été écrits par le formateur.

Alors que les écologistes et les libéraux ont dépassé les clivages et accepté des compromis pour Bruxelles, je prends acte aujourd’hui, par voie de presse, de la décision unilatérale du PS d’arrêter sa participation aux négociations.

De mon côté, je n’abandonne pas Bruxelles. Encore moins en temps de tempête.

C’est dans ce cadre que je lance un appel clair à la responsabilité de tous. L’enjeu est trop grand. Les Bruxellois ne pourraient comprendre que des chamailleries politiciennes empêchent le redéploiement bruxellois.

Réaction à l’entrée du PTB dans la majorité à Molenbeek

Une commune de plus, Molenbeek, vient de tomber entre les mains des communistes. On ne peut pas s’accommoder de la participation au pouvoir d’un tel parti, encore moins en glorifiant les accords de majorité.

Molenbeek, encore plus qu’une autre, mérite beaucoup mieux que les communistes au pouvoir. Commune historiquement libérale et chère à notre cœur, elle est un creuset sociologique bruxellois comme il en existe peu. C’est aussi la commune qui porte le projet de capitale de la culture pour 2030. J’aime Molenbeek, elle devrait être au cœur du redéploiement régional, mais elle est aujourd’hui dirigée par les communistes, comme une expérimentation de la pire sorte. Les molenbeekois méritent tellement mieux.

Marx disait : ‘‘Un pas en avant vaut mieux qu’une douzaine de programmes’’, voila la coeur de la stratégie communiste, la dissimulation du projet pour infiltrer le pouvoir et mieux asseoir leurs positions. Il ne faut pas être dupe ou naïf. Je lis que certains médias se gargarisent de ce qu’ils appellent un projet « social-démocrate ». C’est une honte. Il n’y a rien de social dans le communisme, il n’y a qu’une faillite programmée qui entrainera tout le monde, les plus faibles d’abord, dans un précipice sans nom. Il n’y a rien de démocrate dans une idéologie qui en tous temps et en tous lieux n’a été qu’un cache sexe pour des dictatures autoritaires et sanguinaires.

Je condamne avec la plus grande fermeté cette dédiabolisation d’un parti à l’idéologie moribonde, d’une idéologie responsable de tant de peine, de misère et de morts. Comme nous tous, la presse a des droits, mais elle a aussi des devoirs. A l’ère des réseaux sociaux et des fake-news en tous genres, son devoir est de garantir un travail intellectuel de qualité et une information sans biais, pas de créer les conditions de son accession au pouvoir.

Fraude au CPAS : responsabilité politique et mécanisme de contrôle défaillant

Live sur la VRT pour parler de la situation inacceptable au CPAS d’Anderlecht.

1. C’est incompréhensible et inacceptable. La responsabilité politique est énorme.

2. Les mécanismes de contrôle sont nombreux et aucun n’a fonctionné. C’est tout aussi incompréhensible.

3. Le nombre de dossiers a augmenté et les assistants sociaux ne savent en effet plus suivre.

Négociations bruxelloises : la majorité francophone avance

Invité politique de BX1, pour parler de la formation du Gouvernement bruxellois et des majorités communales.

La majorité francophone avance

Pour rappel, depuis aout, les partis francophones ont un accord. Là où le bât blesse, c’est du côté néerlandophone. Les partis néerlandophones n’ont toujours pas trouvé un accord entre eux. Conclusion : Bruxelles n’a toujours pas de Gouvernement de plein exercice.

C’est pourquoi, le MR, le PS et Les Engagés démarrent cette semaine les négociations sur toutes les compétences uniquement francophones de Bruxelles (COCOF). Cela fait presque 5 mois que la Région est sans Gouvernement, on ne peut plus attendre. J’ai indiqué la deadline du 15 novembre pour les partis néerlandophones. Passé cette date, la majorité francophone avancera sur plusieurs dossiers. L’objectif n’est pas qu’il y ait 45 députés francophones qui s’opposent à 9 députés néerlandophones, mais le temps presse.

En effet, la Région bruxelloise doit remettre son budget à l’Europe pour décembre. Et, en mars 2025, l’agence de notation va à nouveau revoir la note de Bruxelles. Si on ne propose pas vite un budget, la note sera à nouveau dégradée.

Débat de fond > Débat de forme

Enfin, concernant les propos d’Ahmed Laaouej nous traitant de « racistes », je ne pense pas qu’il y croit. Pour rappel, le Président du PS bruxellois a déclaré dans La Libre du 2 novembre que « Le veto du MR contre Hassan Koyuncu comme Bourgmestre de Schaerbeek, c’est du racisme ».

Il faut arrêter d’assimiler le Mouvement réformateur à quelconque once de racisme. Il n’y a jamais eu autant de diversité sur la liste MR lors des élections régionales. On compte 21 députés. On m’a d’ailleurs critiqué pour cela. Aujourd’hui, ce sont les députés MR, issus de la diversité, qui sont outrés de voir que certains utilisent encore cet argument identitaire, de racisme pour mettre le MR de côté.

Le statu quo institutionnel mènera à l’écroulement de la Région bruxelloise

Interview donné pour L’Echo afin de revenir sur la situation politique actuelle.

C’est inédit, le ministre-président putatif de la Région bruxelloise sert de médiateur à la formation de la majorité néerlandophone dans la capitale. Un parti devra accepter une sorte de «super commissaire» au gouvernement, estime le libéral David Leisterh.

Le leader MR de la formation francophone sert de «médiateur» côté néerlandophone, selon ses propres termes. Du jamais vu en 35 ans d’histoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour rappel, il faut une majorité au sein des 17 sièges néerlandophones du Parlement bruxellois. Groen est sorti premier des urnes avec quatre sièges, devant la Team Ahidar (trois), Vooruit, Open Vld et Vlaams Belang, avec chacun deux sièges, et PTB et CD&V (un siège chacun). David Leisterh dirige une alliance MR-PS-Engagés, il a accepté de répondre à L’Echo dans la foulée de ses rencontres avec les partis néerlandophones.

Pourquoi vous impliquez-vous autant dans la formation de la majorité néerlandophone? Ne revient-il pas aux partis néerlandophones de trouver une solution entre eux?

Je n’agis évidemment pas ici comme formateur. Mais à situation inédite, approche inédite. J’ai proposé mes services pour avancer. Je joue un rôle de médiateur et j’exerce une pression, car je suis pressé. Je ne peux pas rester à attendre. Elke Van den Brandt (ministre sortante Groen en charge de la Mobilité, NDLR) avait annoncé qu’elle n’était plus formatrice suite à l’épisode de la LEZ. Si on comptait sur Fouad Ahidar, on aurait encore attendu un certain temps, j’ai donc pris des contacts pour tenter de trouver une solution au problème de départ: il faut quatre partis pour faire une majorité pour trois postes dédiés aux néerlandophones au sein du gouvernement. Les réunions de ces derniers jours sont constructives. Je veux croire à une solution d’ici peu.

Vous faites, paraît-il, des propositions originales. Prennent-elles?

Fébrilement, oui, car dans un contexte budgétaire compliqué, on ne peut plus attendre. Il faudra un sens des responsabilités pour tous, et pour l’un ou l’autre, un sens du sacrifice. Un des partis n’aura peut-être pas le rôle dont il a rêvé avec un ministre ou un secrétaire d’État, mais une autre fonction qu’on souhaite la plus impactante possible. Celui ou celle qui acceptera ce rôle devra être récompensé.

Commissaire de gouvernement ou présidence de l’assemblée, normalement occupée par un francophone?

On doit davantage se concentrer sur un rôle de commissaire du gouvernement qui ne se résume pas à une mission de réflexion avec remise de rapport à long terme. Il faut un impact au jour le jour, et les chantiers sont tellement nombreux que, honnêtement, une personne de plus, dans le cadre actuel, ne sera pas de trop. Je pense en particulier au budget, à une sorte de gardien des deniers publics en soutien au ministre ou secrétaire d’État. Cela lui donnerait l’opportunité d’être présent dans les discussions quotidiennes du gouvernement.

M. Bouchez a indiqué que des accords PS-PTB au niveau local auraient des conséquences. Lesquelles?

Je refuse de croire que PS et Ecolo puissent faire des accords avec les communistes. Les libéraux ont des demandes fortes dans certaines communes, mais elles reposent sur une série de victoires et un historique sain. Ce n’est pas le cas des communistes et des communautaristes. Il ne faut pas jouer avec le feu.

Cela nuirait à vos relations avec le PS?

Si PS ou Ecolo servaient la soupe aux communistes, cela nuira à nos relations, c’est évident. Comment gérer une région comme Bruxelles avec les communistes au pouvoir dans certaines communes? La situation budgétaire est catastrophique, on doit recréer de la cohésion sociale et de la capacité fiscale. Certains font trop rapidement abstraction des exactions du communisme. Ils devraient s’en souvenir quand ils discutent de majorités.

Quelles nouvelles du comité de pilotage budgétaire?

Il a demandé un délai supplémentaire, il entre dans la granularité du problème. Il ne va pas nous remettre une simple analyse, mais des trajectoires, des pistes que nous, politiques, aurons à trancher. Elles doivent être crédibles, car vu la situation, la Région risque de perdre la main sur son propre destin.

Bientôt des coupes dans le personnel régional?

Cette approche n’apparaît pas, si c’était le cas je n’en parlerais pas, car c’est une des dimensions les plus sensibles d’un budget. On a eu une explosion de dépenses en la matière, mais on ne doit pas travailler qu’au niveau du personnel. Les marges de manœuvre sont faibles en recettes, en dépenses elles existent, mais sans forcément un rendement budgétaire direct. Or, le gouvernement précédent a annoncé des économies de plusieurs centaines de millions aux agences de notation, si on s’en écarte, la note pourrait être dégradée, ce qui aura un impact sur le coût de nos emprunts et donc sur notre déficit. On doit agir dès maintenant avec courage.

On entend que certaines administrations ne respectent pas le moratoire sur les engagements.

C’est correct. Il y a eu des propositions d’engagements émises à la veille de l’entrée en vigueur du moratoire, il y a des tentatives de passer par la bande pour gonfler tel ou tel département. C’est dangereux.

Le gouvernement en affaires courantes les bloque?

Il assume ses responsabilités, mais il est nécessaire de rappeler à certains que certaines dépenses n’ont plus lieu d’être. Et il y a des verrous administratifs.

Le système politique bruxellois semble arrivé à ses limites. Le MR est-il décidé à le mettre en chantier au niveau fédéral?

Bien sûr on va le faire. Et on ne sera pas seuls. Sinon, la prochaine fois ce sera impossible de former un gouvernement. Côté néerlandophone aussi on a conscience qu’il faut du changement. Le statu quo institutionnel mènera à l’écroulement. On ne pourra plus longtemps se cacher derrière une complexité administrative pour expliquer l’absence de résultats tangibles pour le citoyen.

Le PTB négocie son entrée en majorité à Forest, est-ce de nature à freiner le redéveloppement du site? Le parti a fait campagne sur la taxation des grandes entreprises.

Effectivement, il y a deux projets phares à Forest. Un investisseur britannique est prêt à mettre 70 millions dans un stade à Forest, ce qui est générateur d’emplois, de richesses et de divertissement. Vous aurez aussi un potentiel repreneur d’Audi, à qui il va falloir expliquer que la commune est gérée par des communistes. Le stade risque de se construire ailleurs, en Flandre par exemple, et Bruxelles de se retrouver sans repreneur pour Audi.

On entend parfois que le MR a raté le deuxième tour des communales? Au niveau des maïorats, la pêche est maigre, non?

Nous avons gagné ces communales. Nous étions dans six majorités, nous sommes aujourd’hui dans dix majorités et il reste deux à trois grosses communes à décider. Le MR compte 50 conseillers communaux et 18 échevins de plus. Nous n’avons qu’un seul mayeur en plus, ce qui n’est pas suffisamment représentatif.

C’est un problème, vu le poids pris par la conférence des bourgmestres?

C’est vrai, c’est là tout le problème du MR. Même si on fait 30%, on arrive quasi chaque fois à 60% des forces politiques contre nous. les phrases clés «Je refuse de croire que PS et Ecolo puissent faire des accords avec les communistes.» «La N-VA, ici, ne joue pas son rôle de formateur en plein , mais déroule son programme pour Bruxelles.» «Si Audi n’arrive pas à trouver un repreneur, nous sommes prêts avec une série de pistes .»

Interview complète à retrouver ici.

Reprise de la formation du Gouvernement

Ce lundi, avec la gagnante des élections du côté néerlandophone, Elke Van den Brandt, nous avons repris contact en vue de la formation du Gouvernement bruxellois.

Aucun texte ne sera déposé tant qu’il n’y a pas de négociateurs autour de la table. Or, ce n’est toujours pas le cas. On ne peut pas non plus indéfiniment tenir le Parlement en otage. Et puis deux, il reste des dossiers sur lesquels on ne sera pas d’accord. Nous voulons arrêter Good Move par exemple. Elle, pas. Et donc, il y aura des moments de tension, c’est sûr.

Une situation budgétaire à régler

Le groupe d’experts travaille et il travaille bien. On aurait déjà dû rendre un budget hier pour bien faire. La situation à Bruxelles est probablement la plus dramatique de toutes les entités publiques du Royaume. Et donc heureusement qu’on a ici décidé de ce comité d’experts qui va nous remettre des propositions. Mais il faudra aller vite et surtout être crédible et efficace.

 

Majorités communales, négociations régionales : je fais le point

Pour Bruzz, je suis revenu sur les élections communales de ce 13 octobre ainsi que sur la reprises des négociations en vue de former le Gouvernement bruxellois. Interview à retrouver ici. 

Élu pour agir

Le Mouvement réformateur est la plus grande force e politique à Bruxelles. Le MR compte 21 députés. J’ai été très clair sur certains sujets. J’ai été élu pour agir, pas pour attendre. C’est notamment pour cette raison que le MR a pris les devants il y a un mois concernant les primes Renolution et le report de la prochaine phase de la LEZ.

Gouvernement bruxellois : quid ?

La majorité du côté néerlandophone se fait attendre. Par conséquent, je n’ai personne à inviter autour de la table. Des contacts ont été repris avec Mme Van den Brandt pour relancer la formation de la majorité côté néerlandophone. En tant que futur Ministre-Président, j’ai énormément de contacts avec tout le monde, avec tous les partis démocrates flamands. J’ai besoin d’une majorité, mais le plus grand parti reste Groen et si le plus grand parti ne veut pas une telle majorité, je ne peux pas aller plus loin.

Concernant la mobilité, je veux m’éloigner du cliché. Nous sommes résolument favorables à un changement de mobilité. Il y a certains endroits où il faut absolument revenir en arrière, où il y a plus de congestion, plus de pollution.

 

 

 

Elections communales : Le MR en hausse dans 15 communes

Au lendemain des élections communales, le constat est clair : le Mouvement réformateur a performé dans la capitale. Sur les 19 communes bruxelloises, son score est en hausse dans 15. Cette augmentation est le résultat d’un travail de terrain de longue haleine. Les Bruxelloises et les Bruxellois ont exprimé leur envie de changement, d’une politique différente.

À Watermael-Boitsfort, la liste MR-GM-Engagés réalise une énorme percée en prenant 38% des voix et nous récupérons le maiorat.

  • Anderlecht : +4,7%
  • Auderghem : +13,4%
  • Bruxelles-Ville : +10%
  • Evere : +6%
  • Forest : + 10,5%
  • Ganshoren : +5%
  • Ixelles : +2,2%
  • Jette : +4,2%
  • Saint-Gilles : +7%
  • Saint-Josse : +1,5%
  • Schaerbeek : +12%
  • Uccle : +7,3%
  • Watermael-Boitsfort: + 18,1%
  • Woluwe-Saint-Lambert : +9,1%
  • Woluwe-Saint-Pierre  : +30,9%