Je ne vous en avais jamais parlé mais après l’aventure horeca avec ma moitié, Julie Monchicourt (Tea Jolie), et les nombreux déboires qu’elle a connus, je n’avais pas voulu en rester là et m’étais associé à un de mes amis les plus proche pour reprendre un autre restaurant.
Cette fois-ci, c’est même un établissement dans ma commune, Watermael-Boitsfort.
Il s’appelle le Vieux Boitsfort.
Outre la volonté d’aider un ami et d’aimer entreprendre, je veux aussi garder les mains dans le cambouis pour comprendre au jour le jour comment une toute petite entreprise doit faire pour s’en sortir, s’épanouir et créer de l’emploi.
Comme politique, c’est bien de réfléchir dans un bureau mais c’est mieux de comprendre le terreau.
Qu’il soit fertile ou pas.
Deux ans plus tard, je vous écris depuis ma table préférée du restaurant, le coeur éclopé.
Deux ans plus tard, le Vieux Boitsfort ferme.
Demain midi sera le dernier service.
Comme avec Julie, les problèmes sont restés les mêmes.
Le personnel est difficile à trouver. Ce qui est incompréhensible pour moi dans une Région où le taux de chômage est si élevé.
Les charges sont trop élevées. Malgré des salles remplies chaque soir pratiquement, boucler les fins de mois reste difficile voire impossible pour la petite entreprise que nous sommes/étions.
Heureusement qu’on ne connaissait pas de problèmes de mobilité, de sécurité ou de propreté, sinon on aurait du fermer encore plus tôt.
Mais quand bien même, ce n’est pas normal.
Ce n’est pas normal que quelqu’un qui entreprend sur fonds propres, qui engage du personnel (2 à 3 ETP) et fait salle comble chaque jour ait pour horizon la fermeture plutôt que l’ouverture (d’autres restaurants).
Ce n’est pas normal.
Vous savez, en une semaine, j’ai présidé ma dernière séance plénière comme chef de groupe au parlement bruxellois (depuis 5 ans) et mon dernier conseil cpas (depuis 12 ans). Vendredi je prêterai serment comme bourgmestre et en parallèle je continuerai à tout faire pour tenter de former un gouvernement dans notre belle région, malgré les obstacles trop nombreux.
Ma vie bascule cette semaine.
Mais c’est cette fermeture qui m’accable. Je ne la comprends pas. C’est d’une injustice sans nom pour mon associé qui y a donné toute sa vie, avec son fils par ailleurs.
Ils ne méritaient pas ça.
Les nombreux autres indépendants dans le cas non plus.
La vie politique bruxelloise est plus que jamais compliquée et se complique chaque jour.
Mais ce genre d’événement malheureux me redonne l’énergie nécessaire pour continuer mon engagement et faire en sorte que les prochaines Julie ou les prochains Vieux Boitsfort puissent ne pas connaître le même sort.
Tenez bon, svp. On a besoin de vous. Bruxelles a besoin de vous. J’ai besoin de vous.
Merci pour tout.
Au lendemain des élections communales, le constat est clair : le Mouvement réformateur a performé dans la capitale. Sur les 19 communes bruxelloises, son score est en hausse dans 15. Cette augmentation est le résultat d’un travail de terrain de longue haleine. Les Bruxelloises et les Bruxellois ont exprimé leur envie de changement, d’une politique différente.
À Watermael-Boitsfort, la liste MR-GM-Engagés réalise une énorme percée en prenant 38% des voix et nous récupérons le maiorat.
- Anderlecht : +4,7%
- Auderghem : +13,4%
- Bruxelles-Ville : +10%
- Evere : +6%
- Forest : + 10,5%
- Ganshoren : +5%
- Ixelles : +2,2%
- Jette : +4,2%
- Saint-Gilles : +7%
- Saint-Josse : +1,5%
- Schaerbeek : +12%
- Uccle : +7,3%
- Watermael-Boitsfort: + 18,1%
- Woluwe-Saint-Lambert : +9,1%
- Woluwe-Saint-Pierre : +30,9%
Retour sur le débat des têtes de liste pour Watermael-Boitsfort en vue des élections communales du 13 octobre. Débat à retrouver ici.
Des finances en bonne santé
Le MR a sous ses compétences l’échevinat des finances depuis plusieurs années. Venant d’être déposé, le budget présente un boni de 1 million. Watermael-Boitsfort est aujourd’hui une des communes les mieux gérées. En matière de budget, sur les 19 communes bruxelloises, 14 sont en difficulté bugdétaire. A contrario de Watermael-Boitsfort qui est une des mieux gérées. Lorsqu’un projet est présenté, derrière la commune peut se permettre financièrement de le lancer.
Pas de nouvelles constructions au Chant des Cailles ni à Tritomas
MRGM-Engagés n’est pas favorable à de nouvelles constructions au Chant des Cailles. Pareil pour l’espace Tritomas où la Région veut, à nouveau, imposer des constructions à Watermael-Boitsfort. Il existe suffisamment de terrain qui ont déjà été construits, qu’il existe suffisamment de logements qui doivent être rénovés. Nous estimons que l’effort de la commune a déjà été fait. La commune doit être entendu à la Région, avoir un leader fort.
Malheureusement je constate que, comme par hasard, des containers ont été installés pile à l’endroit où la commune s’oppose à ce projet de constructions. Bruxelles dispose malheureusement de peu d’espaces verts. Il serait regrettable de les diminuer davantage. Par ailleurs, je ne pense pas que la construction de 70 logements régleront la problématique du logement dans la capitale.
Place Keym et galerie : nouvelle attractivité
En continuité avec la problématique précédente où la Région impose ses décisions, nous regrettons son choix de nous interdire un « tourne-à-droite » à la Place Keym. Les Boitsfortois méritent une mobilité fluide.
Enfin, pour avoir une place Keym vivante, il était également important de régler la question du bail emphytéotique dans la galerie. Par le passé, trop de baux de commerces n’étaient plus renouvelés. Grâce à notre échevin Jean-François de Le Hoye, progressivement, on voit apparaître déjà un ou deux nouveaux commerces. C’est très important parce que l’un n’ira pas sans l’autre. Il faut une galerie qui est prospère, avec une nouvelle place Keym.
Une commune aussi pour les jeunes
Deux éléments. Premièrement, il existe dans la commune énormément d’activités (parc sportif, centre culturel, etc.). Toutefois, ces dernières sont trop méconnues des jeunes. Il faut améliorer la communication.
Deuxièmement, je trouve que la commune a tendance à être un peu trop calme. Je suis demandeurs de davantage de festivités, dans le respect des habitants bien entendu. Lors d’un concert, d’une diffusion d’un match, l’évènement affiche régulièrement complet. Les habitants sont demandeurs de tels festivités.
En parallèle, en tant que Président de CPAS, j’ai vu ces dernières années de plus en plus de jeunes qui venaient frapper à la porte du CPAS. Je remercie la commune de nous avoir soutenu financièrement au niveau du CPAS depuis de nombreuses années. Pouvoir répondre au mieux à ces jeunes, financer leurs études très souvent et s’assurer qu’ils puissent trouver un emploi par après. On doit être attentif à ça. Watermael-Boitsfort n’est pas une commune que riche. En réalité, il y a beaucoup de difficultés qu’il faut pouvoir entendre.
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Ces derniers jours, les médias ont beaucoup parlé de la destruction du viaduc Herrmann-Debroux. En effet, le Gouvernement bruxellois prévoit une potentielle destruction pour 2030. Mais, ce dernier ne nous dit pas tout.
Un aménagement pas si bien réfléchit
Tout d’abord, je tiens à souligner que ce viaduc est une balafre d’une ancienne époque. Sa destruction doit être réfléchie et aménagée. Or, le Gouvernement bruxellois ne vous raconte pas tous les aspects.
Un parking de dissuasion trop petit
Afin de réduire le nombre d’entrées de véhicules, une des solutions envisagées consiste en l’instauration de parkings de dissuasion. Bruxelles compte en mettre un, mais il sera trop petit. À peine quelques centaines de places pour les milliers d’automobilistes wallons qui arrivent chaque matin dans la capitale.
Transports en commun : trop de ruptures de charge
Habituellement, lorsque vous créer un parking de dissuasion, vous l’accompagnez de transports en commun efficace et rapide. Or, les automobilistes qui se gareront au parking devront emprunter 3 à 4 transports minimum pour se rendre dans le centre. Ils devront d’abord prendre le tram 8 à l’Adeps, puis descendre à Herrmann-Debroux et ensuite changer à Merode. Ce procédé est très lourd pour quelqu’un qui se rend tous les matins sur Bruxelles.
Au MR, nous proposons de prolonger le métro Herrmann-Debroux en aérien jusque l’Adeps (le prolonger en souterrain couterait beaucoup trop cher).
Le tram 8 coupé en 2
Le Gouvernement bruxellois compte couper la ligne de tram 8 en deux. Autrement dit, au carrefour Herrmann-Debroux, il faudra descendre du tram, traverser la chaussée et le reprendre pour continuer. Il n’y aura plus de continuité de la ligne comme c’est le cas aujourd’hui. C’est à nouveau très lourd pour les personnes venant de Watermael-Boitsfort ou de Woluwe qui devront prendre un transport supplémentaire alors qu’il s’agit de la même ligne.
Dernièrement, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt concernant l’évolution du PAD Herrmann-Debroux. Vous trouvez le compte-rendu de la question ci-dessous.
Question de David Leisterh
Comme la presse en a fait état au cours des dernières semaines, de très nombreuses craintes ont été communiquées au sujet de l’évolution du PAD Hermann-Debroux. Le PAD Hermann-Debroux relève d’une importance considérable puisqu’il redessine la zone autour de l’E411. Il prévoit notamment la destruction du viaduc Hermann-Debroux et la transformation de l’autoroute en boulevard urbain.
Nous avons reçu plusieurs témoignages de riverains qui se plaignent d’une situation intenable dans le nord de Watermael Boisfort qui est frappé par un trafic de report après la fermeture d’une des quatre sorties de la E411 vers la ville, à savoir le pont Fraiteur. Ils s’inquiètent de voir les mêmes difficultés de circulation multipliées dans tous l’est de Bruxelles si le viaduc est fermé sans que des alternatives pour les navetteurs soient assurées.
De plus, il apparait que les habitants des quartiers concernés d’Auderghem et les autorités communales ont été consultés dans le cadre d’une enquête publique mais, ce ne fut pas le cas pour le collège provincial du Brabant wallon.
- Pourriez-vous faire le point sur l’évolution du PAD Hermann Debroux ? Est-ce qu’un comité de pilotage a déjà été constitué ? Si oui, qui en sont les membres ? Quels sont les sujets discutés lors des réunions ? Quelles sont les prochaines étapes ?
- Quelles sont les alternatives qui seront offertes aux navetteurs une fois le viaduc fermé ? Seront-elles immédiatement disponibles après la fermeture ?
- Confirmez-vous ne pas avoir consulté les autres régions ? Dans l’affirmative, comment expliquez-vous cela ?
Réponse de Elke Van den Brandt, ministre
Je vous rappelle que ce PAD est principalement de la compétence du Ministre-Président Vervoort.
Pour répondre à l’opérationnalisation du PAD Herrmann-Debroux, une plateforme régionale a été mise en place par Perspective.Brussels. Elle doit dans un premier temps :
– Sensibiliser tous les acteurs et les administrations à prendre la main sur leurs objectifs,
– Établir un calendrier par phasage des opérations à venir,
– Budgétiser les études et les travaux nécessaires.
Cette plateforme est pilotée par le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme.
Une première réunion s’est tenue fin décembre, elle portait exclusivement sur les études nécessaires pour l’infrastructure routière.
La prochaine réunion abordera les sites en accroche.
Pendant la destruction du viaduc, l’axe Léonard-ADEPS sera réaménagé pour permettre de réduire la pression automobile sur l’entrée de ville et garantir la fluidité du trafic à l’intérieur de la Région.
En parallèle, la STIB prévoit d’offrir une nouvelle liaison de tram vers la Forest de Soignes, tel que prévu dans Good Move et annoncé dans la déclaration de politique générale. Il est donc prévu de construire un débranchement de la ligne de tram 8 entre Herrmann-Debroux et l’ADEPS. A cet endroit, un Hub de mobilité est aussi prévu afin de pouvoir laisser sa voiture en entrée de ville et opter pour un engin de mobilité partagée, stationner son vélo ou prendre les transports publics. Ce projet de Hub est en cours d’étude et analyse par parking.brussels.
Un rapport sur les incidences environnementales (RIE) accompagne le PAD. Le RIE a étudié l’impact du plan sur la mobilité et propose une série de recommandations. Je vous confirme que ce RIE, disponible sur le site de Perspective, étudie finement tous les impacts potentiels du projet urbain Delta, lequel vise, à terme, je le rappelle, une augmentation significative de la qualité de vie des Bruxellois-es, victimes aujourd’hui de l’infrastructure et de la mobilité de transit qu’elle génère.
Comme nous l’avons toujours dit, la réussite de ce projet suppose aussi des concertations et des stratégies à l’échelle métropolitaine. Ce travail sera évidemment fait, en temps voulus, dans le cadre de la définition et du calibrage du projet.
Je rappelle toutefois que dans le cadre de l’enquête publique, les régions ont été amenées à rendre leurs avis. De plus, nous sommes en concertation avec la Flandre, notamment sur base des projets par « De Werkvennootschap ».
Enfin, nous allons organiser une réunion d’information auprès des deux autres régions avant le passage du PAD en 3eme lecture.
Ce mardi 15 février, nous avons débattu au Conseil communal du Chant des Cailles. Le MRGM souhaite que l’on prenne en compte la pression démographique dans le quartier.
Rappel des faits
« Le terrain du chant des cailles, à Watermael-Boitsfort, appartient à la coopérative de locataires sociaux le Logis Floréal. Lors de l’achat du terrain, cette coopérative s’est vue imposer comme condition d’y construire des logements sociaux. En attendant le début des travaux, le Logis Floréal a donné l’accès au terrain à une ASBL, la ferme du Chant des Cailles, qui y développe une activité agricole citoyenne. Aujourd’hui, le Logis a un projet de logements prêt à être mis en œuvre.
Le Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) lancé pour planifier le développement de tout le quartier alentour, allait rendre des conclusions positives pour des constructions de logements sur le terrain. Olivier Deleuze, bourgmestre Ecolo de la commune, décide alors de suspendre le PPAS et s’oppose catégoriquement à toute construction sur le site pour préserver l’activité de la ferme urbaine. »
Trouver un terrain d’entente
La position du MRGM est claire : la pression démographique du quartier est déjà importante. Il faut un quartier apaisé. Or, le PS ne l’entend pas comme cela. Les trois partis ont décidé de se laisser un mois afin de trouver un terrain d’entente.
Sur BX1, j’ai parlé des perspectives concernant le Chant des Cailles et le quartiers Archiducs.
Des logements sociaux déjà existants
Ce périmètre a déjà, au cours des dernières années, connu la construction de plusieurs logements sociaux et de rénovation. En terme de bâti, il y a 20% de logements sociaux à Watermael-Boitsfort, soit le plus gros taux des 19 communes bruxelloises. Selon moi, Watermael-Boitsfort a déjà effectué sa part de solidarité.
Analyser ce qui peut et ne peut pas être fait
Il est primordial de faire un PPAS. Nous voulons étudier sur l’ensemble du territoire ce qui peut être fait, et ce qui ne peut pas être fait. Actuellement, nous avons mis en pause cette concertation (ce PPAS) car la Secrétaire d’État au Logement a expliqué que peu importe le résultat de cela, elle construira des logements sociaux dans ce secteur. Autrement dit, si la Ministre n’en tient pas compte et qu’elle construit sur le Chant des Cailles, elle peut très bien construire quelques centaines de mètres plus bas et renforcer la pression dans ce quartier-là. le MRGM veut éviter cela.
Plus d’infos ICI.
Retrouvez l’interview de BX1 ICI.