Emploi & Formation : Situation actuelle à Bruxelles

Dans La Libre Belgique, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, tire sur le MR plutôt que sur le chômage. C’est parce qu’on aime Bruxelles qu’on se bat pour elle. Le Brusselsbashing, c’est accepter que tant de chances d’une vie meilleure ne soient pas saisies. Situation actuelle et propositions du MR, c’est par ici :

1. Le taux d’emploi en 2021 était bien de 62% comme nous le disions. Il monte quelque peu en 2022 en l’état, mais reste l’un des plus faible de l’Europe de l’ouest.

2. Les statistiques eurostat sont formelles : Bruxelles, pour la dernière année complète (2021), a bien un taux d’emploi de 62.2%. Voici le lien vers les stats : https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tgs00102/default/table?lang=fr

Par ailleurs, dans le bulletin des question et réponses du parlement francophone bruxellois du 30 mai 2022, à la question n° 313 de Mme Clémentine Barzin du 10 mars 2022, le Ministre Clerfayt dit je cite : “Concernant le taux d’emploi en Région bruxelloise,
sachez que ce taux est établi à 62.2% selon la dernière Enquête sur les forces de travail réalisée par Statbelpour l’année 2021”.

Ce taux fait de Bruxelles le pire territoire en la matière, derrière la province du Hainaut, si l’on prend en compte tous les pays au nord de l’Espagne et l’Italie et à l’ouest de la Pologne.

 

3. Par ailleurs, le taux de chômage reste extrêmement préoccupant dans certains quartiers depuis trop longtemps :

4. En plus, lorsque l’on voit le nombre d’emplois vacants, on ne peut accepter un taux de chômage si haut. Il y a 83.466 offres d’emplois, soit presque autant que le nombre de demandeurs d’emplois inoccupés.

5. La lutte contre le chômage passe par la case formation. De 2014 à 2019 le nombre de personnes formées annuellement par Bruxelles-Formation n’est passé que de 13.365 à 16.122. Son budget est passé de 39,222 millions à 46,516 millions. Depuis lors le budget est passé à 53,465 millions en 2022.

6. Au vu de ces chiffres, oui, on estime qu’un audit des deux institutions pourrait aider tout le monde à y voir plus clair, à la fois le Gouvernement, les institutions mais aussi et surtout les bénéficiaires et entreprises.

7. « Le MR ne propose rien » ? Outre ces audits, depuis l’opposition, nous proposons un plan en 5 points  :

  • Formation : les entreprises devraient pouvoir devenir elles-mêmes formatrices pour engager par après les profils recherchés qu’elles auraient formés : la France l’a fait et le nombre de personnes formées a explosé en 3 ans.
  • Langues : En 2019, à Bruxelles, 1 offre d’emploi sur 2 affichait des exigences linguistiques explicites. Parmi les offres d’emploi spécifiant des exigences linguistiques, 80% d’entre elles exigent une connaissance du FR et du NL. Selon le focus n°52 d’IBSA d’août 2022, près de 30% des chercheurs d’emploi n’ont quasi aucune connaissance du NL. Le MR veut rendre obligatoire le test linguistique ainsi que les cours de langues pour ceux qui ont échoué.
  • Les quartiers : on connait les endroits où le taux de chômage est élevé à Bxl depuis longtemps. A l’instar de ce qui a été fait à Malines, c’est là qu’Actiris et Bruxelles-Formation doivent installer leurs quartiers, au plus près des gens, tels les vaccibus à l’époque.
  • Les indépendants : on propose une commission spéciale sur les indépendants à Bruxelles afin de les écouter et aboutir à des propositions concrètes pour les soutenir, que ce soit sur le plan fiscal, de la formation ou de la simplification administrative.
  • Les entrepreneurs : comme en Flandre, on propose qu’à partir du moment où vous disposez déjà d’un diplôme, le certificat de gestion pour devenir indépendant ne soit plus obligatoire. Bruxelles serait la seule région d’Europe à encore l’exiger.

Privilégier le prolongement des centrales nucléaires

Invité sur LN24 avec la FGTB pour répondre à la question : « Les Belges vont-ils se soulever (suite à la crise énergétique) », j’ai entre-autres répondu qu’à la peur et l’angoisse de la facture à payer, il ne fallait pas ajouter la colère suite à des mauvaises décisions et propositions formulées pour faire face à cette crise.

Nucléaire > Gaz

Si les citoyens n’adhèrent pas, ou peu, aux mesures du Gouvernement, c’est parce qu’elles sont contradictoires. En effet, alors que l’objectif est de diminuer les émissions de CO2, Ecolo-Groen veut instaurer des centrales au gaz qui émettent énormément de CO2. Pour le MR, il faut prolonger au moins 5 centrales nucléaires. Le nucléaire est une source d’énergie qui émet le moins de CO2.
En outre, la prolongation permettrait également d’optimiser notre indépendance énergétique. Les solutions doivent être efficaces et surtout concerner tout le monde, pas qu’une partie de la population ou des entreprises.
Retrouvez l’interview complète ICI.

Le MR demande un audit d’Actiris

Bruxelles est la Région avec le plus faible taux d’emploi : 62%. Il faut remédier à cela et rendre Actiris plus efficace. Pour ce faire, nous voulons un audit de l’organisme.

Les premiers touchés sont les demandeurs d’emploi

La meilleur intégration dans la société, c’est l’emploi. Or, 75% des demandeurs d’emploi à Bruxelles sont d’origine étrangère. Ce chiffre n’écarte pas le débat sur les discriminations, sur la lutte contre le racisme, mais le principal problème reste l’accès à l’emploi et à la formation.

Les entreprises manquent de mains d’oeuvre

Tous les jours, nous recevons des appels d’entreprises qui ne demandent qu’une chose : de la main d’oeuvre. Ces entreprises recherchent des talents, des cerveaux pour remplir une série de fonctions qu’il mettent à disposition.

Ce travail de mise à l’emploi, c’est celui d’Actiris. Chaque année, c’est 700 millions d’euros de nos impôts qui sont prélevés pour le fonctionnement d’Actiris. Or, Bruxelles n’a un taux d’emploi que de 62%. Pour cette raison, le MR Bruxelles demande dès cette rentrée, un audit de l’institution. Chaque euro doit être correctement investi pour faire en sorte que Bruxelles soit le leader en matière d’accès à l’emploi aussi et surtout pour les minorités

Plan Good Move à Bruxelles : le Gouvernement doit revoir sa copie

Ce 16 aout, le nouveau plan de mobilité « Good Move » est entré en vigueur dans le coeur de Bruxelles, plus exactement à l’intérieur de la Petite Ceinture.
En instaurant ce Plan, le Gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-DéFI) souhaite une mobilité apaisée. Le but est-il atteint ?
À Bruxelles, le plan « Good move » est censé améliorer la mobilité. Le lancement d’une nouvelle étape dans le centre-ville de Bruxelles mardi dernier a tourné à la catastrophe : nombreux bouchons, automobilistes perdus, signalisation non respectée…
En effet, l’instauration de ce plan cumulé avec les travaux du Tunnel Troone engendre des grands bouchons.
Le MR demande au collège communal bruxellois de revoir sa copie. Nous avions demandé à la Ministre de la Mobilité de mettre en place ce plan plus tard, dans 18 mois, après la fin des travaux. Elle ne nous a pas écouté.

 

Plus d’infos ICI.

Uber: J’accuse

Depuis plusieurs jours, on reproche à Uber d’avoir parlé, murmuré même à des politiques. L’image larvée est terrible: le politique serait un ventriloque au service de celui qui lui parlerait. Dans le dossier Uber comme dans tous les autres, nous rencontrons les secteurs taxis, Uber, Heetch, la STIB,…

Une concurrence saine et de la place pour tout le monde

On nous accuse d’être dans une tour d’ivoire alors que l’on est confronté à de multiples réalités de terrain heure après heure. Ensuite, on se forge une opinion. Celle-ci est confrontée et même combattue par d’autres. Nous avons clairement annoncé la couleur: tandis que d’autres plaidaient pour un monopole des taxis, nous voulions une concurrence saine et un service plus large pour les bruxellois. Est-ce que des plateformes comme Uber doivent exister? Nous le pensons. Est-ce qu’on doit tout reprendre d’Uber? Sans doute pas. Mais penser qu’en fermant les portes on aura de meilleures décisions, c’est faire une grave erreur.
En politique, plus que jamais, la collusion doit être condamnée et la transparence doit être promue. Dans le cas présent, Uber est pointé du doigt et on en fait un « file ». Peut-on faire pareil pour les « concurrents » d’Uber, svp ? Les compétences « Taxi/LVC » ont été retirées de la Ministre de la mobilité pour être données au Ministre-Président. C’est comme si vous donniez les vélos à un ministre et les vélos électriques à un autre. Mais ici, pas d’article sur qui est le chéri de qui.

Une commission d’enquête sur les enjeux d’actualité

Si vous voulez faire une commission d’enquête, alors parlons de ça aussi, svp. La transparence doit se faire partout. Rien ne justifie une commission d’enquête toutefois. Par contre, si vous voulez vraiment travailler à un mieux pour Bruxelles, j’ai quelques idées :
1. Les allocations loyer non payées.
2. Le revenu moyen par habitant qui diminue.
3. Le nouveau métro qui est menacé.
4 le taux d’emploi le plus bas de Bruxelles.
A propos de taux d’emploi, ce sont parfois ces sociétés que Bruxelles rejette qui ont offert plus d’emplois que des programmes de réinsertion professionnelle payés par de l’argent public.
Souvent d’ailleurs, ces emplois vont à des personnes qui ne trouvaient pas d’autres voix professionnelles. Aujourd’hui, eux aussi se battent depuis des mois pour maintenir leur emploi. On est à leurs côtés, aussi pour qu’ils aient toujours de meilleures conditions de travail.
Aux maux de Bruxelles, j’ai parfois l’impression que certains ont pour vertu de trouver un coupable plutôt qu’une solution. Uber n’est pas la panacée mais bien réglementée elle peut être plus efficace en matière d’emploi et de mobilité que ceux qui ont peur de voir grand pour leur ville.

Fusillades : les premières victimes, ce sont les Molenbeekois

Molenbeek a subi sa 13e fusillade depuis septembre, c’est la 20e pour Bruxelles ! Les premières victimes, ce sont les riverains.

Réinstaurer le Plan Canal

Depuis que le Plan Canal a été négligé (apd 2019, après élections communales… ), les délits enregistrés ont explosé. Il faut le réactiver, c’était pas moins de 26 organisations autour de la drogue qui avaient été arrêtées en 2 ans. On voit le résultat aujourd’hui de ne pas avoir voulu poursuivre ce plan.
Un espoir existe pourtant. Prenons l’exemple de Malines, qui vivait il y a quelques années encore le même problème. Cela va nettement mieux désormais parce que les autorités communales sont passées par des solutions de sécurité dure mais aussi de formation, de rénovation urbaine, d’activation des jeunes par l’emploi, etc.
Article complet de la DH ICI.

Jeunesse : confiance et responsabilisation

À vos 18 ans, on vous offre un choix : soit vous touchez vos allocations familiales comme c’est le cas actuellement, soit, à la place, vous touchez 25.000 € contre des conditions.

Faire briller la jeunesse

Nous proposons au jeune de 18 ans de recevoir 25.000€ contre ses allocations familiales. Pour cela, cet argent doit servir à remplir l’une des trois conditions suivantes :
– vous l’investissez dans un projet immobilier (on sait que souvent c’est la mise de départ qui manque) —> pour Bruxelles, cette proposition aide à garder ou créer de la classe moyenne.
– Soit vous l’investissez dans de la formation (une grande école ou autres) —> pour Bruxelles, ça permet de donner un coup de pouce à celles et ceux qui cherchent à gagner la bataille des talents.
– Soit vous l’investissez dans la création de votre entreprise (starter ou autres) —> il y a des centaines d’entrepreneurs en herbe à Bruxelles à qui il manque parfois juste les fonds de départ.
Bref, un parti politique c’est aussi là pour débattre et formuler des propositions. Celle-ci est prévue pour ne pas coûter beaucoup plus à la sécurité sociale (déjà mise à mal), puisqu’il s’agit de recycler des montants déjà prévus (allocations familiales entre autres).
Qu’en pensez-vous ?

La formation en alternance pour augmenter le taux d’emploi

Sur LN24, j’ai défendue l’idée de la formation en alternance. Ce principe est déjà utilisé en France et a permis l’augmentation de 40% du nombre de personnes formées.

Remplir les postes vacants

De nombreuses entreprises me contactent pour me dire qu’elles ne trouvent plus personne pour remplir leurs postes vacants. On le voit, l’aéroport de Zaventem recherche 1500 personnes alors qu’à une dizaine de minutes, vous avez des communes avec un des taux d’emploi le plus faible du pays.

En outre, des demandeurs d’emploi veulent travailler mais manquent parfois de qualification. Et malheureusement, les formations offertes par les opérateurs publics sont de qualité mais ne suffisent pas/plus.

La Formation en alternance

Il faut basculer vers le système français : les entreprises deviennent elles-mêmes formatrices et reçoivent une partie des moyens pour le faire. En France, en 2 ans, + 40% de personnes formées.
L’État financerait une partie des apprentis pendant un an, deux ans, trois ans. Et au-delà de cela, les secteurs peuvent engager directement le jeune formé.

Les secteurs savent mieux que quiconque

Le secteur de l’Horeca ou le secteur de la construction savent quels types de métiers sont nécessaires dans leur milieu. Il faut leur faire confiance en leur octroyant les moyens pour former.

L’abattage rituel avec étourdissement concilie bien-être animal et liberté de culte

Ce mercredi soir, j’étais sur les plateaux de la RTBF pour défendre l’idée d’étourdir un animal avant son abattage. Retrouvez le débat complet ICI.

Des éléments scientifiques

Il faut pouvoir dépassionner ce débat. En effet, plusieurs élus communaux libéraux ont reçu des menaces car ils promouvaient l’étourdissement avant l’abattage. Or, il faut pouvoir avoir un débat avec des éléments objectifs et scientifiques sur la table.

Une mesure déjà prise dans beaucoup d’endroits

La Wallonie, la Flandre, mais aussi plusieurs pays à travers le monde ont déjà opté pour l’étourdissement préalable afin de réduire la souffrance animale. Plusieurs pays dits musulman (Jordanie, Indonésie, Emirats, Maroc) ont opté pour l’abattage car ils savaient que cela réduisait la souffrance de l’animal.

Cela respecte la liberté de culte

Selon la Cour de justice de l’Union européenne, l’étourdissement avant l’abattage respecte la liberté de culte. En effet, la Cour de Justice a statué cela dans son article 1099-2009.

 

Augmenter le taux d’emploi à Bruxelles

Bruxelles a un taux d’emploi trop faible, il est à 62%. En comparaison celui de Paris est à 89%, Londres à 75%, et Stockholm à 85%.

Des entreprises cherchent des travailleurs

Il y a quelque chose que je ne parviens pas à comprendre. Chaque jour, des entreprises m’expliquent vouloir se développer à Bruxelles mais elles ne trouvent pas la main-d’oeuvre.
Des emplois existent pour celles et ceux qui en cherchent mais souvent les qualifications nécessaires semblent leur manquer.

Deux solutions

Je propose deux solutions :
1. Avec Clémentine Barzin, nous nous sommes inspirés de ce qui se fait en France depuis 2 ans : l’Etat a décidé de donner les moyens aux entreprises pour qu’elles-mêmes deviennent formatrices. En résumé : elles détectent les métiers pour lesquels elles ont besoin de main-d’oeuvre, elles proposent ensuite une formation rémunérée en interne (qui mène à un emploi chez elles) et elles reçoivent une aide de l’Etat pour financer à la fois la formation mais aussi une partie (pas tout) de la rémunération de l’apprenti. En deux ans de temps, c’est 40% de Français en + qui sont en train de se former. La révolution est bouleversante mais surtout inspirante pour Bruxelles. C’est celle qu’on doit implémenter à Bruxelles.
2. Le problème de sous-qualification des Bruxellois sur le marché du travail doit se régler à la racine : à l’école. (1) À Malines, Bart Somers a su créer une classe moyenne dans des quartiers difficiles autour d’un cœur: une école d’excellence, avec de beaux bâtiments. Autour, il a créé un biotope émancipateur avec des services décentralisés d’Actiris et de Bruxelles Formation, une crèche pour s’occuper des enfants des parents qui se forment à côté, des asbl comme TADA ou Job Yourself pour susciter des vocations d’entrepreneurs. (2) En amont il a garanti la sécurité dans chaque quartier, condition sine qua non à son développement. (3) Enfin, il a mené une vraie politique de rénovation urbaine où il a fait du beau là où ça ne l’était pas, là où étaient les plus démunis.
A travers le monde, lisez les histoires des villes ou régions qui ont pu se développer et devenir pionnières : il leur a souvent fallu entre 10 et 15 ans. Bruxelles peut y arriver plus vite.