Cela n’arrive pas tous les jours. Cela devient même rare. Une nouvelle librairie a vu le jour depuis trois mois sur la place Keym à Watermael-Boitsfort. Vincent y vend chaque jour journaux, magazines ou autres boissons et éléments de papeterie.
https://www.lacapitale.be/347690/article/2019-02-16/watermael-boitsfort-une-nouvelle-librairie-sur-la-place-keym
Tout est désormais prêt pour rénover le château en ruines du parc Tournay-Solvay, « le plus beau de Bruxelles ». Il deviendra un centre pour la « crème des physiciens ».
Visite avec le Prix Nobel, François Englert, l’architecte Francis Metzger et la secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique, Fadila Laanan.
Le château en ruines du parc de Tournay-Solvay, un parc de 7 hectares situé à l’orée de la forêt de Soignes, à côté de la gare de Boisfort, a enfin trouvé son avenir. Et s’il se concrétise bien, il croisera la science, l’architecture et la nature. Les trois se répondant l’un à l’autre.
François Englert, prix Nobel de physique en 2013 pour sa contribution capitale au mécanisme de Brout-Englert-Higgs, visite le lieu. A 86 ans, il n’hésite pas à emprunter les chemins boueux et glissants et à entrer dans le bâtiment abandonné depuis plus de 40 ans. Il arbore un chapeau rouge acheté en Chine pour l’équivalent d’un euro et une écharpe rouge. Avec sa barbe blanche, il a belle allure et nous parle avec enthousiasme du projet BEL.
Le centre BEL (pour Brout, Englert, Lemaitre, nos trois grands physiciens théoriques) est porté par quatre universités du nord et du sud du pays: ULB-VUB et UCL-KUL. Il veut devenir un centre qui réunira la « crème des physiciens du pays et de l’étranger ». « Une chapelle Reine Elisabeth pour scientifiques » appuie Fadila Laanan qui soutient le projet dans le cadre de ses compétences de secrétaire d’Etat à la Région bruxelloise pour la recherche scientifique.
François Englert refuse quasi toutes les innombrables sollicitations qu’il reçoit de donner son nom à des projets ou sa signature à des manifestes. Mais celui-ci l’enchante. Et toucher à la culture l’enthousiasme. L’an dernier, il a été très touché de recevoir un prix culturel, le prix Carla Fendi en Italie, à Spolleto, en marge du Festival des deux mondes, avec Peter Higgs et Fabiola Gianotti, la directrice du Cern à Genève.
« Il faudrait inscrire dans le bâtiment lui-même, dit-il, dans la pierre, une image du boson de Brout-Englert-Higgs, et une image de l’apport capital de Georges Lemaître dans la compréhension de l’expansion de l’univers. »
Science et libre-arbitre
Ce centre sera géré par une ASBL ou une Fondation indépendante et organisera, précise la note d’intention, un séminaire hebdomadaire en physique des particules, deviendra aussi un lieu permanent de rencontres pour étudiants et chercheurs nationaux et étrangers afin de favoriser leurs interactions et proposera des activités de sensibilisation du grand public à la physique des particules et à la cosmologie.
François Englert aime bien l’idée que ce centre soit en pleine nature, sous la frondaison de grands arbres, au milieu du chant des oiseaux, dans « le plus beau parc de la Région », juge l’architecte Francis Metzger chargé de la rénovation du château. « Les pensées créatives arrivent par les individus », dit-il. Englert propose qu’on étende les débats qui y seront organisés à d’autres disciplines connexes « comme la métaphysique. Qu’est-ce que les scientifiques ont à en dire? Personnellement, j’en suis arrivé à me dire que le libre arbitre n’existe pas. »
Francis Metzger qui regrette que l’architecture ne soit pas assez reconnue comme un art, parle d’un lien profond entre architecture et science: « Toutes les deux ont l’idée d’un projet qui se construit dans la durée et qui dépasse le présent. Toutes les deux se heurtent à la difficulté de se concrétiser dans une société qui cherche trop l’immédiateté. »
François Englert approuve et rappelle qu’entre son idée du mécanisme de Brout-Englert-Higgs, proposé en 1964 et sa vérification expérimentale au Cern à Genève en 2012 qui lui a valu le Prix Nobel, il lui a fallu 38 ans !
L’architecture, la science, la nature et l’art peuvent se retrouver aussi dans une certaine idée de la beauté, de la cohérence et de la simplicité, même si François Englert souligne à quel point il reste difficile de rendre accessible au public la physique actuelle, soulignant l’importance que peut avoir sur ce plan, un centre comme BEL.
Bruxelles aura donc un nouveau château et, de plus, affecté à la science et la réflexion. Après l’accord obtenu de la commission royale des monuments et sites, le permis de bâtir devrait être accordé dans quatre mois. Il y aura 16 mois de chantier.
La Région apporte 3,3 millions pour la Rénovation du château et Fadila Laanan y ajoute 1,23 million pour son aménagement intérieur. En 2014, une résolution avait étéprise par le Sénat à la suite du prix Nobel à François Englert, pour souhaiter la création d’un tel centre. Elle avait alors invité les universités à manifester leur intérêt après que la Région (le ministre-président Rudy Vervoort) ait lancé un appel à projet pour le château Tournay-Solvay.
© Stephanie Van hoof – extrait de l’article – “Un nouveau château à Bruxelles pour enchanter la science” La Libre Belgique – 11 fév. 2019
Suivre toute l’interview : https://bx1.be/emission/linterview-david-leisterh-mr-2/?fbclid=IwAR3SJQp8xm4E1elGM5AiPopESOFwTM3y4WY2Y7z4f3epALGnbgKBtkJWu28
Mes ambitions pour Bruxelles, en deux mots :
- Impliquer les femmes
- Mettre en place des projets novateurs et ambitieux
- S’inspirer de ce qui existe dans les grandes villes (smartcities : NY, Barcelone, Londres, Paris, Singapour,…)
- Avoir de l’audace technologique, environnementale et urbaine
- Devenir une terre promise et pas seulement une terre d’accueil des Institutions européennes
- Proposer des projets pilotes : zéro-déchets, bitume intelligent (capter l’énergie scolaire, la conserver et la répercuter dans les lampadaires, une école à côté ou sur le bitume lui-même en cas de gel), …
- Etre la smartcity de l’environnement
- Créer de l’emploi grâce aux nouvelles technologies durables
- Allier l’écologie, l’économie et la cohésion sociale
- Clarifier et lever les obstacles les institutions bruxelloises
- Mettre un projet en place au-delà d’une mandature politique (au-delà des couleurs politiques)
- … mon avenir ?
Au lendemain des élections communale : « C’est ambitieux mais les opinions changent vite quand elles rattrapent leur époque. »
La Libre – 26/10/2018
Chef de groupe, c’est quoi ?
https://www.facebook.com/david.leisterh/videos/10157769666264908/?t=13
- un challenge quotidien
- accueillir 28 candidats
- mener une campagne à bras le corps
- définir un programme
- développer des projets réalisables et ambitieux
- mener une équipe exceptionnelle #TeamMRGM
- écouter
- se mettre au service des habitants
- 10.000 réunions, idées, contacts, projets, remises en question
- … c’est ma vie.
En deux mots, c’est quoi être Président du CPAS ?
Devenir président de CPAS était un rêve, aujourd'hui réalisé.
Deux petites minutes de vidéo pour vous en parler avec, pour extrait choisi : "Le CPAS c'est aussi 250 personnes qui y travaillent: toute une série d'équipes qui cherchent à développer au jour le jour de nouvelles initiatives." Merci à elles 🙂
Publiée par David Leisterh sur Samedi 8 septembre 2018
- octroyer des aides sociales
- gérer 250 personnes qui y travaillent et des équipes dynamiques
- 1/3 du budget communal
- développer au jour le jour des initiatives
- réfléchir à l’avenir des personnes âgées
- développer l’entrepreneuriat
- co-gérer une maison de repos
- s’éclater, s’épanouir et s’investir quotidiennement
- 10.000 rencontres exceptionnelles, histoires et liens impérissables
- … c’est ma vie.