Être responsable et venir à la table des négociations

Dans l’émission « Jeudi en Prime », j’ai appelé aux différents partis à être responsable et à venir à la table des négociations.

Ne pas abandonner Bruxelles

Je ne veux pas abandonner Bruxelles. Je veux pouvoir relever tous les défis. Le MR a reçu un mandat clair en gagnant largement les élections le 9 juin. Et, pour cela, je veux être à la hauteur de ce mandat que m’ont donné les Bruxelloises et les Bruxellois. Jusqu’au bout, je serai à la barre.

Bruxelles brûle mais ils regardent tous ailleurs

Un, le CD&V ne va pas remplacer la N-VA du côté flamand. La coalition flamande (Groen-Open VLD-Voortuit-N-VA) ne bougera pas sauf si un cataclysme qui m’a échappé ou a échappé à Elke Van den Brandt depuis maintenant huit mois se présente. Il y a une fragmentation du paysage politique à Bruxelles, singulièrement du côté flamand, qui rend les choses très complexes.

Pour rappel, après 6 mois de négociations, les partis flamands parviennent à la coalition de quatre partis que l’on connaît. Malheureusement, dans les 48h de cette annonce, le Parti socialiste quitte la table. Par conséquent, je me retrouve à une table où il y a une chaise vide.

J’ai exploré d’autres pistes alternatives qui sont DéFI et Ecolo. Pour que cette alternative fonctionne, les deux doivent être de la partie pour avoir une majorité. Toutefois, Ecolo et DéFI ont très rapidement refusé en estimant devoir être dans l’opposition. Ils sont nombreux en réalité à voir Bruxelles qui brûle, mais à rester sur le balcon.

Contrairement à Bart De Wever qui, lui, a une majorité autour de la table où ils discutent de fiscalité, emploi, etc. Ici, moi, j’ai une chaise vide.

Pas de Gouvernement minoritaire

Je souhaite être le Ministre-Président de tous les Bruxellois avec un Gouvernement qui a une majorité suffisamment forte et un accord de Gouvernement qui est clair. Ce que propose le PS, soit de remplacer les Ministres francophones et de ne pas toucher à la partie néerlandophone qui resterait donc minoritaire est inacceptable. Il y aurait une minorité du côté flamand. En procédant de la sorte, vous rajoutez un problème de plus aux nombreux problèmes que connaît Bruxelles, des problèmes budgétaires, de sécurité mais là vous allez rajouter un problème communautaire.

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